Si le podium du défilé d’Issey Miyake était inhabituellement étroit, la joie de vivre qu’aime propager au fil des collections le créateur de la maison,Yoshiyuki Miyamae, ne perd rien de sa sublime ; tout sourire. Au rythme des puissantes intonations de batterie de la performance en live d’Ei Wada et de Masatsugu Hattori, la saison s’inspire des tropiques, de sa palette de couleurs et de la diversité botanique qui fait de ces lieux un petit paradis sur Terre.
Travaillée comme toujours au travers de multiples expérimentations, cette collection rend hommage à un grand nombre de techniques développées au fil des ans par les ateliers de la maison et les perfectionne encore par l’association de matières naturelles. Le 3D Steam Strech, technique qui utilise la vapeur pour rétracter le fil, façonne ainsi de nouveaux ensembles pour toujours plus de confort, de légèreté et d’aisance. Le fameux plissé de la maison s’attaque de son côté aux courbes pour rappeler les vagues qui se cassent une à une sur le sable fin. L’allure parait presque tribale, notamment par le travail des chemises et vestes en papier, les franges et le modelage du raphia.
Véritable support de voyage, la collection est un lieu d’échanges tant par son histoire que la diversité des ses formes, matières et couleurs. Tout n’est que mélange à l’image d’un pluralisme culturel bienveillant et technologique permettant à la maison Miyake de continuer sa quête de savoir et nouveautés.
On retiendra : la dimension très tribale et colorée de la ligne.
La pièce sublimatrice : les tops plissés façon vague.
