Navigation Menu

Tokyo Fashion Week Fall Winter 2016 : tu l'as loupé? pas nous


Entre les Fashions Week de Londres, Milan, New York et Paris il y a déjà beaucoup à faire et à voir, mais ce n’est pas pour autant une raison suffisante pour que le monde de la mode s’arrête uniquement en ces lieux emblématiques. Nombreuses sont les grandes métropoles qui cherchent à imposer leur notoriété en guise de création vestimentaire. Il n’y a qu'à regarder ce qui se passe à Barcelone, Séoul ou Berlin et Copenhague pour s’en apercevoir. Et dans la même logique, le pays du soleil levant n’est pas en reste en ce qui concerne la flamme des défilés et ne cesse de mettre en lumière une mode de plus en plus avant-gardiste. Alors si toi aussi tu as loupé leur dernière fashion week, la séance de rattrapage c’est maintenant : 

En chiffre, la Fashion Week de Tokyo ce n'est pas moins de 54 défilés et présentations articulés autour de six journées de festivités ; pourtant malgré une exposition de plus en plus forte, les échos de la capitale japonaise peinent à se faire entendre. Il est loin le temps où des noms tels que Issey Miyake ou Yoyji Yamamoto venaient bouleverser les codes occidentaux. Depuis les années 70, le filon japonais s’est bien tari. Pourtant dans cette brume qui ne demande qu’à se dissiper, on a trouvé trois noms dont on aimerait beaucoup entendre plus parler. 

Keisuke Yoshida 
Participant du projet « Tokyo New Age » avec 4 autres jeunes créateurs, Keisuke Yoshida prend le parti de l’adolescence comme moteur d’identité et exploite les codes de ces années gênantes comme véritable facteur de renouveau. Oubliez les cheveux gras et les boutons à foison, la collection est plutôt une parenthèse efficace pour retrouver l’ardeur de nos engagements d'antan. Culture skate, et ambiance punk rock à gogo, la collection se la joue ultra street dans des go en jean, des doudounes XXL et des costumes en velours chez l’homme. La femme elle opte pour  des mini robes à fleurs, des vestes en denim et des manteaux de laine léopard fausse fourrure rose. Un remake de la boom qui au final n’a rien à envier à LOL.

Yukihero Pro-Wrestling 
Fasciné par le catch professionnel depuis sa tendre enfance, Yukihiro Teshima est aussi, en parallèle de son travail de directeur de création au sein de sa propre maison, styliste et créateur de costumes pour les catcheurs. Un deux-en-un que l’on retrouve activement dans sa dernière collection consacrée à l’hiver 2016. Le satin se frotte ainsi au vestiaire masculin alors que les motifs mettent K.O les catcheurs en les imprimant directement sur les vêtements. Une once d’ironie bien fair-play qui vente toute l’élégance d’un sport aux apparences violentes mais pourtant bien divertissante.  

AVALONE 
Inscrit dans la mouvance ultra streetwear du moment, Avalone est un peu la retranscription de Vêtements version Japon. Avec des silhouettes sombres, le courant quelque peu sportswear et l’attribut edgy de sa collection, le fondateur Susuma Miura s’inspire du monde merveilleux du death metal pour justifier de l’utilisation de couleurs monochromatiques, de proportions amplifiées et d’accents graphiques en guise de gamme créative. Sweat à inscriptions gothiques, bombardiers aux volumes audacieux et pantalons slouchy donnent ainsi l’accent à une collection étonnamment portable et enviable. 

0 commentaires: