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L'esprit clubbing de Léa Peckre Fall Winter 2016


Aux nuits souvent plus longues que les lueurs diurnes, l’hiver 2016 de la créatrice française Léa Peckre fait de ces instants nocturnes un nouveau lieu d’élégance. 

Clubeuses invétérées, les filles de Léa Peckre parcourent la nuit comme une nouvelle religion. Passant de clubs en soirées sous forme de pèlerinage, la nuit devient leur nouveau spot d’expression. Et si le défilé a lieu au Palais de Tokyo on s’envole vite sous les coups du béton brut et des sons électro' à l’after de la veille pour se retrouver quelque part aux confins de la nuit. 

Looks ultra sombres contre blancs immaculés : les battles de soirée sont assurés. Riche en contrastes, la créatrice use donc des contraires pour mieux faire revivre la subtile sensualité qui la caractérise depuis ses débuts. Les tissus se juxtaposent ainsi tels le tulle stretch avec le vinyle ou la maille pour mieux façonner cette idée bien être. C’est un fait ; les opposés s’attirent jusqu’au lever du jour dans des silhouettes adeptes de sneakers à scratch, de piercing au nez et de demi-queue de cheval. Les références aux années 90’s sont bien là, tiraillées entre rigueur assagie et instincts nocturnes. N’écoutant plus que ses envies, les robes, jamais assez courtes, remontent un peu au détour des frasques de la soirée. Les décolletés, eux-même séducteurs, se veulent d’un nouveau genre pour jouer de paire avec les jambes. Ici on ne drague pas mais on suggère en guise de clin d’oeil à cette féminité re-dessinée dans des proportions élargies retravaillées sur des pantalons et manteaux d’hommes. On croise ensuite entre deux sonorités une robe en tulle qui embrasse le corps pour mieux flirter des regards. Des froufrous de cuir se greffent sur le jersey alors que les transparences respirent de liberté et quand vient l’aube, on se regarde ; placardé sur les robes "il est 5h du matin". On fonce prendre le premier métro. 
On retiendra : la sensibilité à fleur de peau de la créatrice qui incarne à nouveau l’esprit de cette nouvelle génération riche de talents. 
La pièce sublimatrice : outre les pantalons éclaboussés de lumière néon, les chemises à froufrous et manches tombantes.


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