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Véronique Leroy Spring Summer 2016

En plein coeur de la Fondation Mona Biskmark d’où s’est déroulé le show, Véronique Leroy raconte l’histoire d’une femme intellectuelle, jeune et sexy, qui se délecte de confrontations pour mieux habiller sa silhouette d’une élégance aussi bourgeoise qu’affranchie. 

Les vêtements de la créatrice belge, basée à Paris, jonglent avec les décennies pour mieux s’en approprier les codes. La décontraction des pièces plus sportswear se mélange ainsi au tempérament plus chic des années soixante-dix. La femme ose ainsi le blouson bicolore en cuir, composé d’un patchwork de feuilles noires et blanches ou assume, dans une certaine désinvolture, de petites robes en mailles crochet, cintrées à la taille par une bande de cuir coloré dissonante. Mais l’allure est parfois  plus radicale avec des tailleurs sport, rayés bleu et blanc. Liant avec sensualité, élégance et féminité, Véronique Leroy donne un souffle revigorant à la notion de liberté si souvent éprise dans son travail. Le corps est encore suggéré dans de multiples dentelles et mailles ajourées alors que les jeux de longueurs et d’asymétries accompagnent le mouvement dans une séduction bien aérienne. 

Entre architecture, poésie et féminité, la collection est troublante d’élégance, en adéquation parfaite avec le qualificatif « Chiquissime » que l’on peut lire dans le texte explicatif de la collection. Non sans oublier sa patte, la créatrice remue ainsi le passé pour un présent de séduction. Femme d’aujourd’hui, son vestiaire joue la carte de l’intelligence pour une refonte totale de la notion de sexy. 
On retiendra : le sentiment de jeunesse retrouvé dans une véritable sensualité quelque peu bourgeoise.  
La pièce sublimatrice : les ensemble en mailles crochet et les silhouettes plus sport.



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