Navigation Menu

Maxime Simoëns Fall Winter 2014

Inspiré par la brillance d’un ciel étoilé, Maxime Simoens voit en la femme une constellation divine dont il aime mettre toute la beauté en éclats. Fort de cet amour, le créateur joue sur la lumière et les détails pour mieux assujettir les corps à des envergures luxueuses.

Au prêt-à-porter très couture, la collection s’attache à la rareté pour mieux faire rêver. Les fourrures deviennent ainsi de véritables pièces de convoitises alors que les drapés construisent plus sensuellement cette femme en partance pour l’espace. L’approche cintrée des créations dégage elle aussi une approche plus sexy. La femme aime séduire et part ainsi à la conquête de nouveaux horizons lunaires. Conçue uniquement dans des teintes blanches et noires, la collection évoque un certain enthousiasme à la rigueur. Les silhouettes architecturées du créateur restent sobres et épousent élégamment le corps. L’engouement stellaire, très présent dans la collection, flirte avec les broderies et laisse s’échapper une déferlante de strass, paillettes, cristaux et perles blanches. En version 3D ou simplement saupoudrées, ces broderies apposent plus de contrastes à la ligne. Les jupes adeptes de longueur et les robes droites en sont les principales détentrices. Et quand ce ne sont pas les broderies, c’est directement à la matière que le créateur fait appel pour exprimer cette brillance lointaine. Telle une étoile filante, la femme Simoens joue avec les motifs, jacquards ou imprimés, afin de mieux briller aux yeux de tous. Les interprétations géométriques qui en découlent déclinent une vision bien graphique permettant de mieux jouer sur les apparences.

A la conduite très luxueuse, la collection reste tout du moins très rigide laissant peu de place à une interprétation moins sophistiquée. Plus sujette au rêve et à la convoitise, la femme Simoëns brille d’élégance dans une ligne raffinée à la note spatiale. 
On retiendra : l’omniprésence des brillances qui relève le caractère manichéen de la ligne et son irréductible amour pour l’espace. 
La pièce sublimatrice : les vestes en fourrure.

0 commentaires: