Du côté de chez Aganovich, le duo Serbo-Britannique habille la femme de mystère et assume le coté plus arty de ses lignes. Plus conventionnelle, la collection s’ouvre sur des lignes actuelles tout en conservant l’indéniable personnalité de la Maison. La référence au court du show, au célèbre maquillage clown, n’en dément pas. De là, les deux créateurs mélangent successivement les pièces. La collection est une véritable fusion entre robes, jupes et manteaux. On ne sait plus qui est où, mais leur assemblage permet de ressortir des pièces volumineuses, et des couleurs contrastées. Les asymétries occupent un rôle important dans la collection et structurent le corps dans de nombreuses superpositions. Leurs présences accentuent la complexité de la ligne et donnent plus de prestance aux couleurs bleues, violettes et bronzes. Drapée de matières aussi nobles que nombreuses, la Femme Aganovich transforme ainsi les chemises en robes et les vestes en toges pour s’affirmer de sensualité. On notera tout de même, en guise de final, les filiations monastiques du vestiaire et sa dynamique toujours adepte de folklore.
On retiendra : la magie des asymétries, notamment celles qui jouent sur les cols de chemises.
La pièce sublimatrice : La chemise oversize blanche de l’avant dernier look. Mise en association à une longue robe, taille haute, noire, on y retrouve une connotation très mormone.
