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PFW Dries Van Noten Spring Summer 2017


Dans l’enceinte de Bercy, nouvellement agrandie, Dries Van Noten profite de la neutralité des lieux pour installer un immense mur de phares d’automobiles spécialement imaginé par la compagnie de théâtre Royal de Luxe pour mettre en lumière son inspiration initiale du mouvement anglais Arts and Crafts. 

Les silhouettes fluides aux coupes larges qui traversent le podium de part et d’autre marquent leur inspiration première en la demeure de William Morris, l’initiateur du mouvement Arts and Crafts. La maison de campagne de l’écrivain, le manoir de Kelmscoot, dans la région anglaise des Cotswolds, prend ainsi une place de premier choix au sein de la collection et se retrouve dans les visuels romantiques basés sur des impressions photos de la tapisserie florale et les multiples patchworks du show. Avec des tonalités bien abstraites, les premières silhouettes toutes faites de trenchs ceinturées, pantalons taille haute et pièces déstructurées contrastent avec le tempérament plus intense des influences camouflages. Du dedans on passe ainsi au dehors où le manoir devient lieu de villégiature et la campagne, atmosphère de promenade. La chasse y prend toutes ses allures. L’homme Van Noten n'en devient que plus ardent, notamment dans les jeux de broderies dont on apprécie toujours le visage bien artisanal. Développées en crescendo, la douce odeur militaire et l’influence des tapisseries décuplent l’intensité des contrastes. 

La collection converge vers une même dualité ; celle des mélanges qui juxtaposent aussi bien matières lisses et rugueuses que les broderies et tissus métalliques. Une forme d’art aux constructions oniriques souvent bien léchées dans une ambiance loin d’être calfeutrée. 
On retiendra : le jeu de tapisseries anciennes doublé des motifs camouflages.
La pièce sublimatrice : les pulls, avec ou sans manches, brodés.


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