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Le meilleur du Central Saint Martins MA Graduate Fall 2016 Show


À Londres, lorsqu’on est encore à l’école, plus particulièrement à la Central Saint Martins, on défile déjà lors de la Fashion Week. Et oui, la magie londonienne axée sur les jeunes talents a encore frappé et intensifié sa prise de distance avec les autres capitales de la mode. Londres fait encore preuve de son avant-garde en donnant lumière sur les talents de demain. N’oublions pas qu’Alexander McQueen, Christopher Kane, ou encore Simone Rocha sont tout droit sortis des rangs de la Central Saint Martins. Devant tant de potentiel, il apparait donc normal d’offrir à ses futurs créateurs une place privilégiée pour faire leur marque et affirmer leur univers. 

Sur la piste aujourd’hui, les étudiants de dernière année abordent le vestiaire masculin et féminin en toute sérénité. Si la mode est aujourd’hui en plein tumulte, la problématique semble leur échapper pour mieux se concentrer sur les créations. Entre imprimés, paillettes exacerbées, drapages et camouflages, les silhouettes sont l’adaptation expansive d’une sensibilité aussi exubérante qu’éclairée. Alors quels seront les noms à retenir, les créateurs à suivre et les silhouettes à décrypter : retour sur les 4 étudiants les plus prometteurs de leur promotion. 

Chez la femme, l’américain Michael Halpern opte pour un dressing 100% Cher avec une gamme de silhouettes satinées lumineusement pailletées. Robes disco idéales pour le soir, son vestiaire multiplie les combinaisons de motifs pour une allure follement décalée.

Dans un délire parfaitement maitrisé, Richard Quinn donne du mordant au vestiaire féminin. Cachée dans une combinaison en lycra, la femme qu'il construit s’entiche de motifs pour mieux exprimer son anonymat. Sous un trait bien Margiela, le créateur boucle le show en grande pompe. 

De son coté, Harry Pontefract ouvre lui le show avec des silhouettes plus féminines et épurées. La peau se dévoile ainsi derrière des teintes nudes et des coupes affriolantes pour mieux dégager la sensualité qui émane du corps. 

Pas si éloigné du vestiaire féminin, Abzal Issabekov, donne au vestiaire masculin une ambiguité bien actuelle. Alors que la question de genre taraude le milieu de la mode depuis bien des années, le jeune créateur joue sur les limites pour mieux sublimer sa garde-robe. Abzal Issabekov apporte ainsi de nouvelles matières à un vestiaire tailoring plus classique. Le british boy sort le latex de ses nuits pour s’affirmer de jour.

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