Alors que la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, alias la COP21, sera inaugurée ce lundi 30 novembre à Paris, l’association Universale Love organise la rencontre « Changer la Mode pour le Climat » sous la forme d’un colloque et d’un défilé pour mieux sensibiliser aux enjeux environnementaux liés au secteur de la mode.
Si l’industrie du pétrole est la première activité économique mondiale la plus polluante, l’industrie textile et du vêtement occupe la seconde place de ce classement (Carbon Trust 2011). Grande consommatrice de matières premières, d’eau et d’énergie, la mode est aussi tristement célèbre pour son exploitation humaine (travail d’enfants, condition de travail et bas salaires,…). Le secteur contribue ainsi pour une grande part aux émissions de gaz à effet de serre et participe donc activement au réchauffement de la planète.
Fort de ce constat, l’association Universal Love cherche à susciter échanges et réflexions afin de conduire à une véritable prise de conscience, permettant de revoir nos modes de production et de consommation. L’événement veut ainsi mettre en avant les engagements et les innovations des acteurs de la filière en phase avec la protection de l’environnement autour de trois rendez-vous :
- Dans un premier temps, la journée du 7 décembre se tournera sur les prises de parole, les retours d’expériences et le dialogues au travers d’un colloque, permettant d’évaluer et de positionner l’impact de la mode sur l’environnement tout en présentant les projets, innovations et bonnes pratiques autour de six tables rondes thématiques.
- Un défilé aura lieux dans un second temps le mardi 8 décembre pour présenter les collections de marques européennes conçues dans le respect de l’Homme et de l’environnement.
- Enfin, l’événement se clôturera autour de la signature d’une « Charte d’engagement de la Mode pour le Climat ».
Ce projet labellisé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie souligne ainsi l’importance de l’engagement de cette industrie et redonne espoir en la capacité du secteur à se mobiliser autour d’une démarche responsable, porteuse d’avenir.
