Toujours en phase avec l'actualité, Karl Lagerfeld aime donner du répondant sur les derniers faits de société. L'hiver 2014 est donc tout naturellement pour lui l'occasion de déchaîner les passions autour de la présentation de son Chanel Shopping Center. Implanté en plein milieu du Grand Palais à Paris, le semblant de centre commercial ne peut pas passer inaperçu et seul Karl Lagerfeld, que l'on s'amusera à renommer Karl Leclerfeld pour l'occasion, est assez fou pour se lancer dans l'aventure. Et quelle aventure me diriez-vous ! Là où le défilé a fait couler beaucoup d'encre, il est légitime de se demander (après tous les éclats de rire et les coups de gueule que l'on a entendu) s'il s'agit d'une bonne ou d'une mauvaise idée.
C'est surtout une question d'interprétation. Certains vont s'offusquer de caricaturer la ménagère devant des privilégiés qui ne font sûrement pas leurs courses tout seul au Monop' et d'autres vont crier au génie... Il y a une belle marge d'erreur entre les deux. On imagine difficilement une Anna Wintour au rayon bricolage même si ce dernier est ouvert le dimanche. Ce qui est pourtant drôle est de voir s'extasier certaines personnes devant une serpillère ou un paquet de coquillettes. Enfin l'aspect hilarant de la chose prend vite fin avec un peu de réflexion. Il ne faut pas oublier que ces mêmes coquillettes sont la base de l'alimentation d'un grand nombre de personnes.
En lançant son Chanel Shopping Center, Karl Leclerfeld aura surtout épaté la bourgeoise et rappelé au monde qui fréquente ce genre de centres commerciaux qu'ils ne sont que de simples prolétaires. Connu pour ses frasques à répétition, le kaiser de la mode n'en est plus à ses débuts et nous le prouve à nouveau. Même si la mise en scène du défilé peut être dérangeante, il faut surtout y voir le second degré de Karl, prêt à tourner en dérision la bourgeoisie à laquelle il appartient fièrement. Même avec une vie de privilégiée, il cherche ainsi à nous montrer que la femme Chanel peut s'adapter aux contraintes quotidiennes.
Désormais, faire ses courses devient un instant de charme et de volupté. Allons tous poser devant le rayon primeur et battons-nous avec acharnement pour ne pas laisser passer le dernier paillasson "mademoiselle privé". Quant au contenu de la collection (même si on en parle peu), vous pourrez y dénicher facilement deux kilos de tweed sur le lard ultra fumé de Cara Delevingne. Profitez en vite, car avec la Karl de fidélité pour deux tailleurs achetés, le troisième est offert... Ah non pardon, on vient d'apprendre qu'au Chanel Shopping Center il n'y a pas de Karl de fidélité, trop populaire voyons !
C'est surtout une question d'interprétation. Certains vont s'offusquer de caricaturer la ménagère devant des privilégiés qui ne font sûrement pas leurs courses tout seul au Monop' et d'autres vont crier au génie... Il y a une belle marge d'erreur entre les deux. On imagine difficilement une Anna Wintour au rayon bricolage même si ce dernier est ouvert le dimanche. Ce qui est pourtant drôle est de voir s'extasier certaines personnes devant une serpillère ou un paquet de coquillettes. Enfin l'aspect hilarant de la chose prend vite fin avec un peu de réflexion. Il ne faut pas oublier que ces mêmes coquillettes sont la base de l'alimentation d'un grand nombre de personnes.
En lançant son Chanel Shopping Center, Karl Leclerfeld aura surtout épaté la bourgeoise et rappelé au monde qui fréquente ce genre de centres commerciaux qu'ils ne sont que de simples prolétaires. Connu pour ses frasques à répétition, le kaiser de la mode n'en est plus à ses débuts et nous le prouve à nouveau. Même si la mise en scène du défilé peut être dérangeante, il faut surtout y voir le second degré de Karl, prêt à tourner en dérision la bourgeoisie à laquelle il appartient fièrement. Même avec une vie de privilégiée, il cherche ainsi à nous montrer que la femme Chanel peut s'adapter aux contraintes quotidiennes.
Désormais, faire ses courses devient un instant de charme et de volupté. Allons tous poser devant le rayon primeur et battons-nous avec acharnement pour ne pas laisser passer le dernier paillasson "mademoiselle privé". Quant au contenu de la collection (même si on en parle peu), vous pourrez y dénicher facilement deux kilos de tweed sur le lard ultra fumé de Cara Delevingne. Profitez en vite, car avec la Karl de fidélité pour deux tailleurs achetés, le troisième est offert... Ah non pardon, on vient d'apprendre qu'au Chanel Shopping Center il n'y a pas de Karl de fidélité, trop populaire voyons !
