Après avoir longuement défilé à l’IFM, Anthony Vaccarello, qui a fait ses armes à la Cambre, a choisis l’univers plus romantique de l’hôtel Salomon de Rothschild pour présenter, aux yeux de tous, sa collection automne hiver 2013. Telle la femme forte qu’il inspire à chaque saison, le créateur revendique son inspiration venue des années 60. Il voulait un esprit plus lourd, et plus enveloppant pour ses pièces. Ce qui explique la présence plus importante de vestes et manteaux occupent ainsi une place stratégique. Entièrement monochrome, la collection joue de cette dualité dans une allure très street-couture. Le cuir est à l’honneur et donne lieu aussi bien à des mini-jupes qu’à de grandes vestes marquées d’un col large. L’asymétrie des pièces, véritable fondement de la Maison, brouille les codes et s’attache à une modernité très working girl. Les silhouettes oscillent entre effet de sensualité et signes ostentatoires en développant toute une série de larges décolletés dans le dos et de détails en œillets. La transparence plus mécanique qui en découle accompagne les courbes du corps et laisse percevoir, tout en finesse, une féminité extrême.
On retiendra : la sensualité des coupes qui de cuir s’habille, préférentiellement de noir, parfois de blanc.
La pièce sublimatrice : la dernière robe de soirée très évasée.
On retiendra : la sensualité des coupes qui de cuir s’habille, préférentiellement de noir, parfois de blanc.
La pièce sublimatrice : la dernière robe de soirée très évasée.
