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Rynshu Fall Winter 2013 2014

Mise en scène tels les plus grands tapis rouges, la collection de l’hiver 2013 de Rynshu fait œuvre de références cinématographiques pour émouvoir le public. A l’aide d’un unique projecteur, les mannequins se présentent dans des silhouettes fortement militarisées. Les hommes se concentrent ainsi sur les costumes que la collection ne cesse de multiplier. Cette addiction donne lieu à une diversité de matières très marquantes. Le créateur y privilégiera cependant le cuir, une matière toujours très dominante dans ses collections. Il est de même pour les références dorées qui donnent un genre plus effronté et « bling bling » à la silhouette. Niveau détails, on retrouve toujours l’attirance punk du créateur dans son utilisation des croix, rangers et bottines mais, le fait marquant reste les nombreuses broderies de sequins et de paillettes qui donnent tous ces effets de lumières. Tournée tel un film, cette collection, au fur et à mesure de sa présentation, ne cesse de nous faire penser, subtilement, à l’engouement très vampirique du cinéma. Les noirs s’affichent ainsi avec des rouges très intenses qui contrastent avec le blanc de la peau des mannequins. On retrouve aussi cet esprit dans l’utilisation importante des capes ; véritable emblème de ce monde très sanguin. Une atmosphère assez glaçante qui laisse cependant place à des looks plus vivants et géométriques utilisant avec aplomb l’imprimé. On notera les motifs style « carte de Cassini » ou les références géométriques plus psychédéliques. Pour la femme, le créateur développe des silhouettes en volumes pour mieux visualiser la force des mouvements. De ces caractéristiques volubiles, la collection décline également une assurance subtile en travaillant sur les tailleurs-pantalons.Avec cette collection, le créateur japonais mise sur une mode clinquante qui en un regard se remarque. 
On retiendra : ce caractère très cinématographique et les références, parfois lourdes, du show. 
La pièce sublimatrice : sans hésitations possible, les imprimés.

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