Toujours portée à controverse, la firme Dead Meat conçoit l’été comme un voyage onirique et surréaliste dans une culture populaire toute droite sortie de la cinématographie. Basée sur un contexte expérimental, la collection printemps/été 2013 souffle comme un vent de libération et de détournement permanent. Utilisés en overdose, les imprimés s’additionnent et construisent la silhouette dans des lignes contemporaines et très urbaines. Robes, vestes et leggings ont à bien se tenir. Multipliant ainsi les effets graphiques, les pièces déclinent une atmosphère pouvant être dérangeante par leur appréciation de l’anonymat. L’agressivité des masques le souligne et leurs attributs psychédéliques renforcent l’identité visuelle de la collection. Véritable cocktail explosif, les pièces dégagent une force de caractère dont la justesse des coupes et la magie des imprimés ne peut que laisser transparaitre l’esprit créatif …
A surveiller : l’overdose d’imprimés n’est pas remboursée par la sécu… Il faudra donc s’en méfier !
A retenir : la folie, justement dosée pour être utilisée sous des formes portables et revendicatrices.
