D’habitude connue pour son caractère tendre, bon enfant, prête à se faire martyriser avec le sourire par une orde d’enfants qui n’attendent que de la jeter dans les escaliers, de la promener à poil ou de lui couper les cheveux, Barbie est un symbole fort de nos premières années d'insouciance. Véritable objet, voir même personnage, de fascination, elle est le support préférentiel de la jeune photographe Marie Clayton qui n’hésite pas une seconde à la rendre d’un coup plus… subversive.
Née en 1980, Marie Clayton est une artiste aimant se définir par elle même comme « une poupée photographe avec un sens de l’humour bien affuté » ; et autant dire que son travail tranche bien.
Avec sa série « Bad Barbie », Marie utilise la célèbre poupée dans des mises en scènes miniatures plus psychotiques les unes que les autres. Du rose au noir, la part d’ombre de Barbie se révèle et se fait le support critique de la société contemporaine et de ses stéréotypes. Comme Miley Cirus, Barbie tourne mal : tel le mot d'ordre de notre société actuelle…
Plus qu’une simple satire d’aujourd’hui, l’exercice pousse à la réflexion, interroge chacun et invite aux remises en cause. Mais, quelle part d’ombre de Barbie suis-je donc?
Disponible ici
