A l'atmosphère pesante et austère qu'annonce les fumigènes du début, la collection [resonance;] de chez Julius ouvre une nouvelle page d'un dressing où la monochromie devient un vrai mode d'expression. Soulignant les courbes du corps, le créateur redessine la silhouette en la drapant ou en la structurant à travers quelques volumes et jeux de longueurs. Au nombreux pantalons 3/4 ou shorts que l'on retrouve (toujours en association avec des collants), on apporte, à grands renforts pour l'hiver, une gamme de blousons et de vestes afin de parfaire sa garde robe dans un esprit de "cocon". On y verra ici l'occasion de déployer une grande panoplie de cuir. Outre cet aspect, on accorde aussi une grande importance à la maille, dont les passages finaux ne peuvent que souligner la magnificence des pièces proposées.
On retiendra : atmosphère très angoissante du show qui nous propose dans un monde très lugubre. On s’enthousiasme également à la vue d'un grand choix de pièces s'entachent de drapages.
La pièce sublimatrice : les pulls que l'on observe dans les 3 derniers passages.
Bilan : à l'univers toujours aussi sombre cette nouvelle collection sonne comme une résonance de part l'attrait de ses courbes.
